Compte personnel de formation (CPF) - Secteur privé
De quoi s'agit-il ?
les droits acquis par le salarié tout au long de sa vie active et jusqu'à son départ à la retraite, et les formations dont peut bénéficier personnellement le salarié.
d'acquérir une qualification (diplôme, titre professionnel, etc.) ou d'acquérir le socle de connaissances et de compétences ou d'être accompagné pour la validation des acquis de l'expérience (VAE) ou de réaliser un bilan de compétences ou de créer ou reprendre une entreprise ou, pour les bénévoles et volontaires en service civique, d'acquérir les compétences nécessaires à l'exercice de leurs missions.
l'obtention du permis contribue à la réalisation d'un projet professionnel ou à favoriser la sécurisation du parcours professionnel du titulaire du compte, et que le titulaire du compte ne fasse pas l'objet d'une suspension de son permis ou d'une interdiction de solliciter un permis (cette obligation est vérifiée par une attestation sur l'honneur de l'intéressé).
Qui est concerné ?
Salarié Membre d'une profession libérale ou d'une profession non salariée Conjoint collaborateur À la recherche d'un emploi
A savoir
Fonctionnement
Alimentation
Pour un salarié à temps plein, ou à temps partiel, l'alimentation du compte se fait à hauteur de par année de travail, dans la limite d'un plafond de .
L'alimentation du compte se fait à hauteur de par année de travail, dans la limite d'un plafond de .
L'alimentation du compte se fait à hauteur de par année de travail, dans la limite d'un plafond de , pour un salarié à temps plein qui n'a pas atteint un niveau de qualification sanctionné par :
un diplôme de CAP/BEP ou un titre professionnel enregistré et classé au niveau 3 du RNCP ou une certification reconnue par une convention collective nationale de branche.
L'alimentation du compte est majorée de par année de travail, qui s'ajoutent aux perçus normalement (soit par an), dans la limite d'un plafond de .
Le salarié bénéficiaire de l'obligation d'emploi correspond à l'une des situations suivantes :
Travailleur reconnu handicapé Victime d'accidents du travail ou de maladies professionnelles ayant entraîné une incapacité permanente Titulaire d'une pension d'invalidité attribuée au titre du régime général de sécurité sociale Bénéficiaire d'une pension militaire Titulaire d'une allocation ou rente d'invalidité des sapeurs-pompiers volontaires Titulaire de la carte mobilité inclusion Titulaire de l'allocation aux adultes handicapés (AAH),
Pour un salarié dont la durée de travail a été inférieure à la moitié de la durée légale ou conventionnelle de travail, l'alimentation du compte est calculée proportionnellement au temps de travail effectué. Lorsque le calcul de ses droits aboutit à un montant en euros comportant des décimales, ce montant est arrondi à la deuxième décimale, au centime d'euro supérieur.
Lorsque le salarié relève de plusieurs catégories au cours d'une même année, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) applique le montant d'alimentation annuel et le plafond les plus favorables.
A savoir
Contribution de l'employeur
L'employeur contribue à l'alimentation du compte dans 4 cas :
Un accord le prévoit (accord d'État, de branche ou d'entreprise) Dans les entreprises d'au minimum 50 salariés, l'employeur n'a pas réalisé l'entretien professionnel , prévu tous les 2 ans, et le salarié n'a pas bénéficié, les 6 dernières années, d'au moins une action de formation non obligatoire (le compte est alors abondé de3000 € complémentaires)Les droits sont insuffisantes pour suivre une formation (pour obtenir des informations sur la manière dont peut être complété le compte, il est recommandé au salarié de solliciter l'aide gratuite d'un conseiller en évolution professionnelle ou de s'adresser à son employeur ou à sa direction des ressources humaines)Un salarié est licencié suite au refus d'une modification de son contrat de travail résultant de l'application d'un accord d'entreprise (il bénéficie d'un abondement minimum de 3000 € de son CPF).
A savoir
Cumul avec d'autres dispositifs
Pour pouvoir suivre une formation plus longue, le salarié a la possibilité d'utiliser son CPF et de l'associer :
à la reconversion ou la promotion par alternance ,au projet de transition professionnelle (PTP) ,à une formation prévue par le plan de développement des compétences .
Portabilité des droits entre le public et le privé
Utilisation du CPF
Utilisation des droits
L'utilisation du CPF relève de la seule initiative du salarié. L'employeur ne peut donc pas imposer à son salarié d'utiliser son CPF pour financer une formation. Il faut l'accord du salarié et son refus d'utiliser le CPF ne constitue pas une faute.
Lorsqu'un salarié utilise son CPF, ses heures de Dif acquises et non utilisées doivent être mobilisées en priorité. Le salarié ne perd pas ses droits acquis au titre du Dif, à condition d'inscrire le solde de ses droits sur l'application CPF avant le 31 décembre 2020.
Chaque employeur avait l'obligation d'informer chaque salarié par écrit du nombre total d'heures de Dif non utilisées au 31 décembre 2014.
Cette information se trouve sur :
le bulletin de salaire de décembre 2014 l'attestation d'heures de Dif (transmise par l'employeur de l'époque) le certificat de travail remis par votre dernier employeur (avant décembre 2014)
Le salarié peut pour demander la communication de ses heures de Dif.
C'est ensuite au salarié d'inscrire lui-même le solde de son Dif sur son CPF. Il peut se faire aider d'un .
Démarche
Si le salarié souhaite participer à une formation se déroulant pendant son temps de travail, il doit s'adresser à son employeur et lui demander son autorisation au moins :
60 jours calendaires avant le début de la formation si celle-ci a une durée inférieure à 6 mois,ou 120 jours calendaires avant le début de la formation si celle-ci a une durée supérieure à 6 mois.
L'employeur dispose de 30 jours calendaires pour sa réponse au salarié. L'absence de réponse dans ce délai vaut acceptation de la demande de formation.
En revanche, lorsque la formation demandée est suivie en dehors du temps de travail, le salarié n'a pas à demander l'accord de son employeur et peut mobiliser ses droits à formation librement. Dans ce cas, il peut faire valider sa demande de formation par un .
Prise en charge des frais de formation
Les frais pédagogiques (c'est-à-dire les frais de formation) peuvent être pris en charge au titre du compte personnel de formation. Les frais de mobilités et annexes sont exclus de cette prise en charge.
Rémunération du salarié pendant la formation
Les heures consacrées à la formation pendant le temps de travail constituent un temps de travail effectif et donnent lieu au maintien par l'employeur de la rémunération du salarié.
En revanche, lorsque le salarié se forme sur son temps libre, ce temps de formation ne donne pas droit à rémunération.
Où s'adresser :
Une fois votre compte créé en ligne, vous pouvez obtenir des informations sur l'utilisation du site moncompteformation.gouv.fr.:
Par téléphone: 09 70 82 35 50
Par messagerie: