Traitement de la toxicomanie
À la demande d'un(e) toxicomane
Services médicaux spécialisés
Les centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) permettent de faire le point avec un professionnel sur les difficultés rencontrées. Ils proposent un accompagnement vers l'arrêt, la consommation modérée de drogues ou vers un traitement de substitution (pour les personnes dépendantes aux opiacés). L'usager pourra choisir l'accompagnement qui lui convient le mieux. Il pourra notamment opter pour un sevrage ambulatoire (sans hospitalisation) ou hospitalier en étant accueilli dans un service partenaire. L'accompagnement proposé par le CSAPA peut se poursuivre durant toute la durée du sevrage, y compris hospitalier, et au-delà. En effet, la personne sevrée peut continuer à être accueillie dans le cadre d'entretiens ou d'ateliers spécifiques visant à consolider son arrêt.
Il existe également une prise en charge ambulatoire dans des structures hospitalières (unités hospitalières d'addictologie). Ces structures sont de plus ou moins grande importance. Elles proposent des consultations externes, du type de ce que peuvent proposer les CSAPA.
Où s'adresser :
Centre d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques (Caarud)
Les centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques des usagers de drogues (Caarud) assurent un accueil collectif et individuel. Ils proposent une information et un conseil personnalisé pour usagers de drogues. Ils assurent également un soutien aux usagers dans l'accès aux soins, l'accès aux droits, l'accès au logement et à l'insertion ou la réinsertion professionnelle ainsi que la mise à disposition de matériel de prévention des infections. Ils développent des actions de médiation sociale en vue de s'assurer une bonne intégration dans le quartier et de prévenir les nuisances liées à l'usage de drogues. Ils peuvent délivrer certains médicaments :
Médicament à base de naloxone indiqué dans le traitement d'urgence des surdosages aux opioïdes, connus ou suspectés, se manifestant par une dépression respiratoire et dans l'attente d'une prise en charge par une structure d'urgence, et soumis à prescription médicale facultative ;
Eau pour préparations injectables.
Salles de consommation à moindre risque (SCMR)
Les salles de consommation à moindre risque (SCMR) qui existent à Paris (dans l'enceinte de l'hôpital Lariboisière) et à Strasbourg (dans l'enceinte de l'hôpital civil), dites , sont en expérimentation pour une durée maximale de 6 ans.
Elles offrent un espace sanitaire protégé et permettent aux usagers en situation de précarité d'entrer en contact avec des professionnels (accueil individuel et confidentiel).
À la demande d'un professionnel
si l'examen révèle une dépendance, la personne doit suivre une cure de désintoxication dans l'établissement de son choix. À défaut, l'ARS peut en désigner un d'office ; si l'examen médical ne révèle pas de dépendance, la personne est invitée à demeurer sous surveillance médicale. Cette surveillance sera effectuée soit par un médecin choisi par le directeur général de l'agence, un dispensaire d'hygiène sociale ou un établissement agréé, public ou privé.
Ordonnée par la justice (injonction thérapeutique)
Où s'adresser :
Par téléphone: 0 800 23 13 13
Par internet: